LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN TERMINALE

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RETROUVE LES DEFINITIONS...

Les institutions sont-elles à l'origine du niveau plus ou moins élevé du chômage ?

 

1/ coût du travail   2/ taux de chômage   3/ fonction d`offre   4/ asymétrie d`information   5/ fonction de demande   6/ problèmes d`appariements   7/ salaire d`efficience   8/ protection de l`emploi / rigidités du marché du travail   

(A) Montant des salaires bruts et des cotisations sociales patronales versés par une entreprise. On peut y ajouter le risque de devoir payer des indemnités en cas de licenciement, et le coût d'autres contraintes légales comme la réglementation du travail de nuit par exemple.
(B) quantité d'une ressource (travail, capital, ou produit) qui trouverait des acheteurs, en fonction du prix (voir «fonction d'offre», la rencontre de l'offre et la demande constituant le marché d'une ressource). La courbe de la fonction d'offre et celle de la fonction de demande se croisent au niveau du prix qui ajuste les quantités offertes et demandées de la ressource, et qui a tendance à se fixer spontanément sur le marché (on l'appelle prix d'équilibre).
(C) un salarié dépendant bien davantage de son employeur que ce dernier dépend de lui (séparément des autres salariés en tout cas), la loi a posé des limites à l'exploitation de ce rapport de forces, en particulier un nombre maximum d'heures travaillées par jour et par semaine, un salaire minimum par heure, des congés payés, la réglementation du travail de nuit, des obligations de sécurité, l'indemnisation des licenciements sans faute... Cependant cette protection de l'emploi, en particulier pour éviter les ruptures abusives de contrat de travail (les licenciements évitables), a pour effet de gêner la façon dont les entreprises peuvent adapter leur niveau de production et leur utilisation du travail en fonction des évolutions de leur environnement (changement du comportement des consommateurs à la suite d'un événement, installation d'un concurrent...). On parle à ce sujet de rigidités du marché du travail, car l'adaptation de l'offre et de la demande sur le marché du travail s'en trouve gênée, notamment parce que le coût du travail des salariés a du mal à baisser pour s'adapter aux quantités de travail demandées par les employeurs sur le marché
(D) Salaire fixé à un niveau supérieur au prix d'équilibre sur le marché du travail pour le type d'emploi concerné, dans le but pour l'employeur de maximiser la motivation et la productivité du salarié. Cela contribue à expliquer que l'ajustement spontané par les prix sur le marché ne fonctionne pas parfaitement, et qu'un chômage involontaire puisse persister.
(E) quantité d'une ressource (travail, capital, ou produit) qui serait proposée à la vente en fonction du prix (voir «fonction de demande», la rencontre de l'offre et la demande constituant le marché d'une ressource). La courbe de la fonction d'offre et celle de la fonction de demande se croisent au niveau du prix qui ajuste les quantités offertes et demandées de la ressource, et qui a tendance à se fixer spontanément sur le marché (on l'appelle prix d'équilibre).
(F) difficultés à faire bien correspondre les caractéristiques des ressources offertes avec celles des ressources demandées, sur le marché du travail en particulier, du fait notamment du manque de transparence de l'information sur ce marché, mais aussi de la faible mobilité géographique des offreurs de travail, ou encore d'une offre de formation en décalage par rapport aux besoins des entreprises. Cela peut être amélioré grâce à la création ou à l'amélioration du fonctionnement d'institutions comme Pôle Emploi, en réformant le système d'enseignement, ou encore en stimulant la mobilité géographique : par exemple en conditionnant le maintien des allocations chômage à la recherche d'emploi sur une zone étendue, ou en favorisant la location par rapport à la propriété immobilière
(G) nombre de personnes au chômage rapporté au nombre d'actifs, au niveau national ou dans une catégorie donnée
(H) différences entre deux ou plusieurs agents du point de vue des informations dont ils disposent, en particulier au sujet des caractéristiques précises de la ressource échangée sur un marché, entre acheteurs et vendeurs. Par exemple, un candidat à l'embauche se présente sous son meilleur jour et en sait davantage sur la valeur future de son travail dans la durée, au service de l'employeur, par rapport à ce dernier qui peut être trompé au moment du recrutement, et préférer pour cette raison les candidats recommandés par ses connaissances.