LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN TERMINALE

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RETROUVE LES DEFINITIONS...

Les Etats de l'Union Européenne peuvent-ils encore mener des politiques économiques nationales ?

 

1/ taux d`intérêt nominal / réel   2/ politique budgétaire   3/ fluctuations de l`activité économique   4/ pacte de stabilité   5/ politique monétaire   6/ conjoncture   

(A) Action sur la quantité de monnaie en circulation dans l'économie et sur le niveau des taux d'intérêt (voir «taux d'intérêt à court/ à long terme», soit dans le but d'agir sur le niveau de demande, de production, et d'emploi à assez court terme, soit pour assurer la stabilité des prix et du taux de change à plus long terme. Dans les pays de la zone euro (voir «union économique et monétaire»), la politique monétaire est désormais conduite par la banque centrale européenne, avec comme objectif officiel unique la stabilité des prix (lutte contre l'inflation, voir «inflation»)
(B) engagement des pays membres de la zone euro à ne pas avoir un déficit public (voir «déficit public») supérieur à 3% de leur PIB, ce qui limite par exemple les possibilités de mener des politiques économiques de stimulation de la demande (voir «politique budgétaire»)
(C) Variations du taux de croissance économique annuel autour de sa tendance de long terme (croissance potentielle, voir cette expression). Elles présentent assez souvent un caractère plus ou moins régulier, ce qui conduit à parler de cycles économiques à court et à moyen terme. Par exemple à moyen terme, un cycle que certains auteurs appellent cycle des affaires reviendrait à son point de départ en une petite décennie environ. Les fluctuations et les cycles sont dus notamment à l'amplification de petits chocs d'offre et de demande (voir ''choc d'offre ou de demande''), par des mécanismes dont le mode d'action est assez régulier et prévisible (voir ''cycle du crédit'' par exemple).
(D) le taux d'intérêt est le prix payé par l'emprunteur, qui peut être une entreprise, un ménage, une administration, ou même une banque, en échange de la mise à disposition de moyens de financement, soit par l'intermédiaire d'une banque, soit grâce à la rencontre directe entre emprunteurs et épargnants sur les marchés financiers. C'est un pourcentage du capital restant dû qui doit être versé en plus du remboursement, en une ou plusieurs fois, du prêt. Il est en général calculé par année, et on le dit "réel", par opposition à "nominal", lorsque son montant est corrigé de l'effet de la hausse générale du niveau des prix (inflation) : voir "valeur nominale / réelle"
(E) circonstances de l'activité économique, autrement dit de la consommation et de la production, sur un intervalle de temps assez court (à l'horizon de quelques mois, pas plus de deux ans en général). La conjoncture peut par exemple être déprimée dans un pays à cause d'une crise financière et d'une demande par conséquent insuffisante, ou au contraire être très dynamique dans une région sous l'effet d'un événement positif, comme l'organisation d'une grande épreuve sportive internationale
(F) Utilisation du budget de l'Etat dans le but d'agir sur le niveau de demande, de production et d'emploi, par exemple par la hausse des dépenses publiques ou la diminution des impôts.