LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN TERMINALE

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RETROUVE LES DEFINITIONS...

Est-ce le marché unique plutôt que la monnaie unique qui favorise la croissance ?

 

1/ zone euro   2/ politiques macro-économiques   3/ soutien de la demande globale   4/ marché unique   

(A) ensemble des pays européens ayant choisi d'utiliser comme unique monnaie sur leur territoire l'euro, créé le 1er janvier 1999 : actuellement l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Chypre, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie
(B) on peut le trouver confondu avec le marché commun des biens et des services établi entre plusieurs pays européens depuis 1957 par le Traité de Rome, c'est-à-dire l'absence de droits de douane à l'intérieur d'une zone de libre-échange, accompagné d'un tarif douanier commun par rapport aux pays extérieurs. Mais la véritable définition du marché unique, c'est ce marché commun des biens et des services, associé à l'absence de taxations ou d'entraves concernant les mouvements de capitaux entre pays membres de la zone (décidé entre 1986 par le traité de l'Acte Unique Européen, entré en vigueur en 1992 : un épargnant peut prêter ses économies à un emprunteur d'un autre pays membre, sans que l'un ou l'autre paie une taxe ou subisse une interdiction). On ajoute parfois à l'idée de marché unique l'absence d'entraves aux mouvements de personnes, et en particulier de travailleurs (accord de Schengen prévoyant la liberté de circulation des personnes en 1985, entre plusieurs pays européens).
(C) politiques monétaires ou budgétaires inspirées de l'idée de Keynes selon laquelle, en situation de sous-emploi des facteurs de production (notamment le facteur travail, autrement dit en cas de chômage élevé), le niveau de production dépend avant tout du niveau de demande sur l'ensemble des marchés de biens et de services (demande globale) : il s'agit donc d'exprimer une demande publique en augmentant les dépenses de l'Etat et/ou de stimuler la demande privée par la baisse des impôts, et/ou de favoriser la création de monnaie, en particulier par la baisse des taux d'intérêts à court terme influencés par le taux d'intérêt de la banque centrale
(D) Interventions des pouvoirs publics sur l'économie à l'échelle de tout le territoire (macro-économie, par opposition aux actions micro-économiques visant des effets en particulier sur un producteur, un consommateur ou une catégorie d'entre eux). Les instruments principaux des politiques macro-économiques sont le budget des administrations publiques (voir ''politique budgétaire'') et la monnaie (voir ''politique monétaire''), ainsi que la règlementation, en matière de salaire minimum notamment (politique des revenus). Elles poursuivent des objectifs à court terme (politique conjoncturelle) et à long terme (politique structurelle) concernant dans les deux cas principalement la stabilité des prix et la croissance. Voir ''Politique conjoncturelle'', ''Politique structurelle'', ''Politique budgétaire'', ''Politique de la demande''.