LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN TERMINALE

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RETROUVE LES DEFINITIONS...

A quel point la compétitivité internationale dépend-elle de la productivité ?

 

1/ fonction de coût   2/ pente d`une fonction   3/ compétitivité   4/ valeur nominale / réelle   5/ taux de change   6/ productivité du travail   

(A) la valeur nominale d'une variable quelconque (par exemple un salaire, un PIB ou un taux d'intérêt nominal), est celle qui s'obtient le plus directement et qui est le plus souvent affichée, tandis que la valeur réelle (par exemple un salaire réel), est corrigée de l'effet des prix en divisant la valeur nominale par le coefficient multiplicateur de ces derniers, par rapport à une date de référence (voir coefficient multiplicateur). Synonymes de nominal : en euros courants, en valeur, en monnaie courante. Synonymes de réel : en euros constants, en volume, en monnaie constante, en monnaie de l'année N.
(B) valeur à laquelle une monnaie peut être échangée contre une autre (par exemple si le taux de change de l'euro en dollars est de 1,28, un billet de 100 euros permet théoriquement d'obtenir 128 dollars)
(C) rapport entre une quantité de production et la quantité de travail utilisée pour l'obtenir
(D) plus une entreprise réalise une grande quantité d'un produit, plus les dépenses totales nécessaires à cette production sont élevées. En effet certains coûts sont fixes mais d'autres sont variables en fonction des quantités. On peut ainsi représenter une courbe de coût total, avec en abscisses des quantités produites et en ordonnées par exemple des euros : elle est croissante. On peut aussi représenter le coût moyen par unité produite, qui se calcule en divisant le coût total par les quantités, et cette courbe est décroissante au départ, compte tenu des coûts fixes, avant de devenir croissante car des problèmes d'organisation finissent par augmenter les coûts variables. Enfin la courbe de coût marginal représente le coût d'une unité supplémentaire produite, pour chaque quantité déjà réalisée. Elle est plus rapidement décroissante que la courbe de coût moyen, et s'inverse avant elle, pour la croiser au minimum du coût moyen.
(E) capacité à vendre ses produits face à la concurrence, en les proposant moins cher («compétitivité-prix»), ou en leur donnant une meilleure qualité ou une meilleure réputation («compétitivité produit», encore appelée «compétitivité structurelle» ou «compétitivité hors prix»)
(F) plus la droite ou la courbe représentant une variable Y en fonction d'une variable X a une forte pente, plus la variable Y est sensible aux variations de la variable X : en variant dans le même sens que X lorsque la pente est positive (courbe croissante), ou en sens inverse de X lorsque la pente est négative (courbe décroissante). Une courbe plate indique au contraire une absence de réaction de la variable Y aux variations de la variable X. Lorsqu'il s'agit de courbes de quantités demandées ou offertes en fonction des prix par exemple, une faible pente indique une élasticité-prix (voir cours de première) élevée, de la demande ou de l'offre selon le cas. Attention toutefois à propos de cet exemple : on a l'habitude en économie de représenter la quantité offerte ou demandée en abscisses, et le prix en ordonnées, alors que dans ce cas la variable indépendante (X) est le prix, et la variable dépendante (Y) la quantité. Il faut alors faire pivoter le graphique d'un quart de tour pour juger correctement de la force ou de la faiblesse de la pente.