LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN TERMINALE

Pour revenir au sommaire des SES, c'est ici. Tous droits réservés.

 

RETROUVE LES DEFINITIONS...

Le commerce international augmente-t-il ou réduit-il les inégalités ?

 

1/ indice simple   2/ coefficient de Gini   3/ courbe de Lorenz   4/ indice synthétique   

(A) une série d'indices servant à simplifier une série de valeurs en gardant le rapport de proportionnalité entre elles (de façon à ce que l'indice triple par exemple lorsque la valeur triple...) on calcule un indice simple à partir de la valeur correspondante, de manière à respecter le rapport de proportionnalité entre l'indice de base choisi (en général 100 ou 1) et la valeur de base choisie dans la série (n'importe laquelle en théorie, mais souvent la première ou la dernière dans une série chronologique, ou celle de la France dans une série de pays). On peut donc faire un produit en croix, ou sinon appliquer la formule suivante lorsque l'indice de base est 100 : indice = 100 x valeur / valeur de base
(B) une série d'indices synthétiques est calculée à partir de plusieurs séries d'indices simples, en faisant pour chaque indice synthétique une moyenne pondérée des indices simples correspondants (voir "indice simple" et "moyenne arithmétique simple et pondérée"). Par exemple l'indice des prix est un indice synthétique, calculé pour chaque date comme la moyenne de nombreux indices simples représentant chacun le prix d'un produit à cette date, pondéré par la proportion de ce produit dans la dépense totale moyenne d'un ménage français
(C) indicateur du degré d'inégalités au sein d'une population, plus précis qu'un rapport inter-quantile notamment pour effectuer des comparaisons entre pays, il se calcule comme le rapport entre la surface située entre la courbe de Lorenz (voir cette expression) et la bissectrice, d'une part, et la surface 0,5 située entre la bissectrice, l'axe des abscisses et la droite d'abscisse 100% (c'est-à-dire 1)
(D) destinée à faire apparaître le degré plus ou moins fort d'inégalité dans la répartition d'une variable (par exemple les salaires versés en France), elle consiste à représenter en ordonnées les pourcentages des valeurs croissantes cumulées de la variable étudiée (de 0 à 100%), en fonction du pourcentage des effectifs correspondant (de 0 à 100%): plus cette courbe s'écarte de la bissectrice (diagonale partant du coin inférieur gauche), plus la répartition étudiée est inégalitaire.