LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN PREMIERE

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RETROUVE LES DEFINITIONS...

De quelles manières les entreprises résolvent-elles le problème de leur gouvernance ?

 

1/ gouvernance   2/ centralisation / décentralisation des décisions   3/ coopération   4/ incitations et contraintes   5/ conflit   6/ hiérarchie   

(A) conditions pour que l'intérêt des individus les pousse à agir dans un sens utile à d'autres agents (par exemple la distribution au PDG, par les propriétaires de l'entreprise, d'options d'achat d'actions de celle-ci lors de l'année 5, au prix actuel de l'année 1, de façon à ce que le PDG ait intérêt à faire augmenter ce prix plutôt que son nombre de subordonnés par exemple); il s'agit d'incitations lorsque cela donne aux individus des moyens pour satisfaire leurs désirs, et de contraintes lorsqu'au contraire cela se heurte aux désirs.
(B) lorsqu'entre deux individus ou entre deux groupes l'un a au départ davantage de chances d'obtenir de l'autre le comportement voulu, la tentative de modifier cette situation (une relation de pouvoir) est ce qui définit le conflit ; l'incompatibilité réelle ou supposée entre les buts poursuivi par l'un ou par l'autre aboutit à ce type de relations sociales en général
(C) façon de coordonner les comportements individuels, autrement dit d'organiser les échanges entre les personnes, dans laquelle ces dernières sont classées selon un ordre croissant de pouvoir les unes sur les autres: dans cette logique pyramidale chaque échelon peut imposer ses décisions à l'échelon inférieur, et doit se soumettre à celles de l'échelon supérieur.
(D) manière dont la prise de décision est organisée dans une entreprise, en particulier la répartition des rôles entre les décideurs, la hiérarchie éventuelle entre eux, et leurs relations avec les propriétaires, y compris la façon dont ils sont nommés
(E) à propos de plusieurs entreprises ou de plusieurs individus, parfois aussi de plusieurs groupes d'individus, c'est le fait que chacun ou chacune prenne ses décisions en tenant compte de l'avis des autres et donc de leurs intérêts, de façon à ce que les objectifs des uns et des autres aient ainsi les meilleures chances d'être atteints; l'idée que les entreprises puissent choisir de coopérer s'éloigne en partie de la logique de la concurrence, et s'oppose aussi à la notion plus générale de conflit.
(F) par opposition à la centralisation des décisions qui consiste à suivre rigoureusement le principe de la hiérarchie (voir cette expression), la décentralisation permet à une partie des membres d'une organisation de faire certains choix de façon autonome, sans forcément demander l'autorisation des autorités supérieures, ni même les informer