LYCEE CURIE DE MENTON – M. BONVALLET – S.E.S. EN PREMIERE

Pour revenir au sommaire des SES, c'est ici. Tous droits réservés.

 

RETROUVE LES DEFINITIONS...

Quel est le rôle des banques dans le financement des entreprises ?

 

1/ besoin de financement   2/ autofinancement   3/ bilan et compte de résultats   4/ crédit bancaire   5/ financement direct/intermédié   6/ marché financier   7/ emprunt bancaire   8/ banque   9/ capacité de financement   

(A) comptes tenus par une entreprise; ils reflètent ses dépenses et ses gains de l'année en ce qui concerne le «compte de résultat» (montant des ventes ou subventions dans la partie «produits», et dans la partie «charges» dépenses pour payer les fournisseurs, le personnel, les impôts, les intérêts de la dette, et prévoir le renouvellement du matériel usé) tandis que ce qu'elle garde d'une année sur l'autre est écrit dans le bilan (avec tout ce que l'entreprise possède dans la partie «actif», sous forme plus ou moins facile à convertir en monnaie selon qu'il s'agit d'actif circulant ou d'immobilisations, et dans la partie «passif» la différence entre les produits et les charges du compte de résultat, appelée résultat net, ainsi que les dettes et responsabilités diverses de l'entreprise, classées selon la durée et le degré de l'engagement qu'elles représentent vis-à-vis des partenaires concernés, prêteurs en principe certains de toucher des intérêts ou simples propriétaires sans garantie de profits)
(B) apport de moyens pour réaliser les investissements (voir «FBCF»), soit grâce à un emprunt auprès d'une banque (financement dit «intermédié» ou encore «indirect»), soit grâce à du financement direct: la vente d'obligations (parts d'emprunts faits auprès des ménages ou d'autres agents) directement sur les marchés correspondants (marchés financiers, appelés traditionnellement la Bourse), ou bien encore la vente d'actions (échangées aussi sur les marchés financiers, les actions sont des parts des droits sur les profits d'une entreprise, liées au statut de propriétaire d'une part équivalente de l'entreprise elle-même)
(C) lieu de rencontre entre l'offre et la demande de capitaux, c'est-à-dire là où s'échangent des moyens de paiement remis par les offreurs, en contrepartie de titres comme des actions (parts d'entreprises) ou des obligations (parts de prêts aux entreprises ou aux administrations)
(D) intermédiaire entre épargnants et emprunteurs, avec une réputation assez établie pour que les agents acceptent la monnaie qu'elle crée (grâce à ses liens avec la banque centrale lorsque cette dernière existe et a le monopole d'impression des billets).
(E) Prêt accordé par une banque, c'est-à-dire par un organisme spécialisé dans le fait de faciliter les paiements. Ce type de crédit se distingue des prêts qu'une entreprise ou une administration peut obtenir directement sur les marchés financiers, sous forme d'obligations (voir ce terme). Dans tous les cas, les sommes prêtées doivent être remboursées avec un supplément qui correspond au taux d'intérêt (voir cette expression).
(F) somme obtenue auprès d'un organisme spécialisé, la banque, en échange de l'engagement de rembourser et de payer en plus, chaque année, une somme convenue d'avance appelée l'intérêt
(G) Situation d'un agent économique (entreprise, ménage, administration?) dont l'épargne (revenus non dépensés pour atteindre des objectifs immédiats) est supérieure aux investissements (dépenses avec un objectif à long terme)
(H) Situation d'un agent économique (entreprise, ménage, administration?) dont l'épargne (revenus non dépensés pour atteindre des objectifs immédiats) est inférieure aux investissements (dépenses avec un objectif à long terme)
(I) financement de ses investissements par l'entreprise elle-même, grâce à la part des profits qu'elle ne distribue pas sous formes de dividendes aux actionnaires